Portrait de défunte de la Rome antique [ GAZETTE N°9 ]

Portrait de défunte de la Rome antique [ GAZETTE N°9 ]

Comptez 6 000/7 000 € pour repartir avec cette tête de femme, à la coiffure composée de longues mèches ébouriffées, en marbre (h. 25,5 cm), d’époque romaine (II^e-III^e siècle), présentée mardi 7 en salle 4, à Drouot, par la maison Boisgirard – Antonini (M. Lebeurrier). Issu d’un angle de couvercle de sarcophage, cet élément rappelle l’usage de cette pratique funéraire dans l’Antiquité (et au Moyen Âge) – principalement pour les défunts des classes fortunées – qui supplanta progressivement l’incinération. Obligation était faite à l’époque romaine d’implanter les tombes sur les voies situées à l’extérieur du périmètre sacré de la cité. Sculptés sur trois côtés, le quatrième, sans ornement, étant adossé au mur, les sarcophages pouvaient être ornés de guirlandes de fleurs et fruits, de scènes illustrant la vie du défunt, voire de portraits évoquant celui-ci.