Egan Bernal – Tour de France 2019 © Franck Faugère/L’Équipe 28 juillet 201

Egan Bernal - Tour de France 2019 © Franck Faugère/L'Équipe 28 juillet 2019. C'est en conquérant enfin sûr de sa victoire qu'Egan Bernal déboule sur les Champs-Élysées à la tête de la puissante équipe Ineos. Il est entré dans la cour des grands accompagné par la foudre et le tonnerre qui ont obligé la direction du Tour à interrompre en haut de l'Iseran la dernière étape alpine. Et l'on pressent que le règne de ce jeune homme discret de 22 ans, premier Colombien à remporter la Grande Boucle, ne fait que commencer. Tirage unique postérieur. Impression jet d'encre sur papier baryté. Edition 1/1. 60 x 80 cm Public, paysages, patrimoine : le Tour des Frances «Le Tour n'existerait pas s'il n'était attendu (...) par le public merveilleux qui fait fête aux coureurs», écrivait Jacques Goddet dans «L'Équipe» en 1964. Les photographes lâchent parfois la course pour s'intéresser à ce peuple du bord des routes : sa façon de s'équiper au mieux pour l'attente en sortant pupitres, tables, bouteilles, maillots et drapeaux ; sa ferveur, aussi intense pour la pin-up que chez la grand-mère bigoudène. Les reporters sont aussi les témoins de l'irruption des coureurs dans des lieux où ils n'avaient pas leur place la minute d'avant. Le Tour de France doit s'arrêter aux passages à niveaux, prendre les tournants, traverser les fleuves. Mais dans ces photographies, soudain, la course gagne sa place dans le paysage, elle n'est plus une intruse. Elle a même le droit de traverser le Grand Palais en 2017. Le Tour de France n'est-il pas, après tout, un monument historique ?