« La rencontre à la Porte Dorée » Panneau de retable constitué de quatre planches de bois assemblées Peinture à l’oeuf et fond d’or sur panneau de bois, sans cadre 145 x 99 cm Ce panneau a sans doute appartenu à un retable consacré à Notre Dam

« La rencontre à la Porte Dorée » Panneau de retable constitué de quatre planches de bois assemblées Peinture à l'oeuf et fond d'or sur panneau de bois, sans cadre 145 x 99 cm Ce panneau a sans doute appartenu à un retable consacré à Notre Dame. Il faut en rendre la paternité au peintre catalan Francesc Solives (ou Francisco Solibes ou Olives) originaire de Bañolas près de Gérone, suiveur de Jaime Huguet (Valls vers 1415-Barcelone 1492). Il s'installa peut-être à Reus près de Tarragone, si le Francesc Olives mentionné en 1496 dans cette ville est la même personne, et travailla également en Aragon. On ne connait que deux témoins documentés de l'activité catalane de notre peintre: le retable de San Lorenzo de Morunys commande du 17 Juillet 1480 émanant de Juan Piquer marchand de San Lorenzo pour la somme de 150 livres de Barcelone et, en 1481, le retable de Nuestra Señora de la Bovera (Guimera, Urgell, actuellement démembré). (cf. J. Gudiol i Ricart et S. Alcolea i Blanch, Pintura gotica catalana, Barcelone 1986, p. 184, 196, cat. 632-633 et Sofia Mata, « Francesc Olives » in L'art gotic a Catalunya, Enciclopedia Catalana, Pintura,Vol. III, Barcelone 2006, p. 166-170) A la suite du retable de Morunys, la critique a rassemblé plusieurs autres panneaux dont ceux de Saint Jean Baptiste (New York, Cloisters 25.120.668-671) le retable de San Isidoro de Catalayud et celui des saintes Rufine et Juste dans l'église éponyme de Maluenda en Aragon prouvant que Solibes travailla dans cette région (cf. respectivement, The Metropolitan Museum, Spanish Paintings New York 1940 p. 223-224 repr; R. C. Post, A History of Spanish Painting, Cambridge Mass. 1938 vol. VII, 1, p. 350-375) Quant à l'ornementation dorée, de la porte de Jérusalem, des galons bordant le manteau de sainte Anne ainsi que celle des auréoles, tous motifs travaillés en relief, ces éléments sont plutôt l'apanage de l'école aragonaise à laquelle Solives sera de plus en plus sensible au cours de sa carrière. Bien que le