STATUETTE en argent fondu et ciselé représentant Sainte Réparate avec la palme du martyre dans la main droite et reposant sur un socle carré à plaques d’argent et frises de feuilles d’eau en vermei

STATUETTE en argent fondu et ciselé représentant Sainte Réparate avec la palme du martyre dans la main droite et reposant sur un socle carré à plaques d'argent et frises de feuilles d'eau en vermeil. Gravé des armoiries du Compté de Nice et d'un texte en latin relatant le don de cette statuette à l'évêque Jean-Baptiste Colonna d'Istria pour son abdication contrainte, offerte le 11 novembre 1833. " A l'illustre et très pieux prêtre Jean-Bpatiste Colonna d'Istria, qui a renoncé au Siège Episcopal du diocèse de Sainte Ré parate, le municipalité de Nice, l'esprit affligé par son départ et l'âme reconnaissante de ses bienfaits, a offert très humblement cette statue le 11ème des calendes de novembre 1833 ". Maître orfèvre FG non identifié. Travail génois ou niçois, circa 1830. Poids brut approximatif : 3090 g H : 49 cm - l : 14,5 cm - P : 14,5 cm Note : Jean-Baptiste Colonna d'Istria (Petreto-Bicchisano, 1758- Rome, 1835) Séminariste à Aix-en-Provence, Jean-Baptiste Colonna d'Istria se lie d'amitié avec son condisciple et compatriote Joseph fesch, oncle de Napoléon Bonaparte et futur Primat des Gaules. C'est grâce à lui, qu'il obtient l'évêché de Nice en 1802. Victime d'intrigues politiques, il est contraint de démissionner en octobrer 1833. Ses fidèles apposent une plaque dans la cathédrâle de Nice louant ses grandes qualités et leut tristesse " Les brebis de son troupeau gémissant dans leur cour ". Le conseil municipal a commandé cettte statuette et la lui offrit sur le chemin de l'exil. Retiré dans le couvent de Sainte-Sabine de Rome, il meurt en 1835 avec cette statuette auprès de lui. Bibliographie : > " Le mémorial du Clergé ", Gand, 1833, Tome 1, p. 454. > CHAPUSOT, R.P. " Monsieur Jean-Baptiste Colonna d'Istria ". Paris, 1970, p.42.