Icône hagiographique du Saint Nicolas, russe, XIXe siècle, Légère fente verticale à gauche (restaurée), tempera à l’oeuf sur levkas et bois, 35,5 x 31 cm Les icônes hagiographiques possèdent une structure artistique spécifique : la représentation centrale obéit à toutes les lois des effigies destinées à la prière, les petites scènes des compartiments contenant le récit de la vie du saint et des miracles accomplis, dénotent un intérêt prononcé pour les motifs narratifs, parfois des détails de la vie quotidienn

Icône hagiographique du Saint Nicolas, russe, XIXe siècle, Légère fente verticale à gauche (restaurée), tempera à l'oeuf sur levkas et bois, 35,5 x 31 cm Les icônes hagiographiques possèdent une structure artistique spécifique : la représentation centrale obéit à toutes les lois des effigies destinées à la prière, les petites scènes des compartiments contenant le récit de la vie du saint et des miracles accomplis, dénotent un intérêt prononcé pour les motifs narratifs, parfois des détails de la vie quotidienne. Sur cette icône le saint est représenté de face, à mi-corps, bénissant avec la main droite, le livre des Évangiles ouvert dans la main gauche. La chasuble laisse apparaître le stichère richement brodé, l'omophorion porte deux croix. De part et d'autre de la tête du saint sont représentés en buste le Christ et la Vierge Marie tournés vers Saint Nicolas portant les insignes de sa charge d'évêque: le livre des Évangiles et l'omophorion. Les icônes hagiographiques de Saint Nicolas diffèrent quant aux choix des épisodes, car un grand nombre de miracles accomplis pendant sa vie après sa mort lui sont attribués, et de ce fait il existe un cycle byzantin et un cycle slave. Le choix est déterminé par le donateur et la destination de l'icône. Le cycle représenté sur cette icône commence avec la naissance du Saint et se termine par le transfert de ses reliques à Bari.