IMPORTANTE COUPE en ivoire finement sculpt

IMPORTANTE COUPE en ivoire finement sculpté. Le pokal tronconique à décor d'une frise circulaire à l'Antique, symbolisant des Victoires représentées par des Renommées triomphantes, chevauchant des chevaux cabrés, émergeant de nuées dans lesquelles apparaît un char (fig. E et F). L'ensemble présente, latéralement, une anse ajourée (fig. C), ornée d'une nymphe. À ses pieds, un masque, dans l'esprit de Duquesnoy. L'attache inférieure (fig. B) à décor d'un amour tenant un papillon, assis sur un rinceau. À ses pieds, une tête de dragon. En opposition (fig. A), un amour soufflant dans un coquillage, est assis sur un dauphin, surmontant une tête de bélier. Encadrement godronné à feuilles d'acanthe. Au centre (fig. G), l'Enlèvement de Déjanire par le centaure Nessus, à leurs pieds un enfant épleuré. Base à côtes torses, soulignée de quatre chimères à bustes de femmes et ailes déployées (fig. D). posant chacune sur des pieds griffes, par paires. Travail dieppois, vers 1850. Hauteur : 97,5 cm, Largeur : 31 cm Provenance : Collection de Madame X. Déclaration CITES n°215395. L'origine de la sculpture de l'ivoire à Dieppe paraît remonter au milieu du XIVe siècle. MAis c'est véritablement dans la seconde moitié du XVIe siècle, probablement par l'arrivée d'artistes germaniques, que l'art de l'ivoire connut un essor considérable dans la cité dieppoise. Dans son ouvrage Itinerarium Galliae publié en 1612 l'Allemand Zinzerling mentionne la virtuosité des artistes locaux dans le travail de l'ivoire et de l'os. Par la suite, l'ivoire sera importé en grande quantité tout au long des XVIIe et XVIIIe siècles, les ateliers dieppois se multiplient, si bien que le Rapport de l'état de la ville de Dieppe de 1731 mentionne 12 maîtres ivoiriers et 250 ouvriers. Sous Napoléon III et jusqu'à la fin du XIXe siècle, la cité connaîtra une dernière période de prospérité ; au milieu du siècle 22 boutiques d'ivoiriers rythment la grande rue de la ville. Le vase présenté f