«La mise au tombeau du Christ» Panneau de retable Peinture à l’huile et fond d’or gravé sur panneau de résineux, deux planches assemblées, non parquetées (usures, soulèvements et restaurations anciennes) x 79,5 cm (panneau seul) Au verso à gauche, deux anciennes étiquettes avec le n° 374486, et une autre avec le n° 3130 Au verso à droite, une étiquette ancienne «École espagnole XVIe «La Mise au tombeau» – Collection Hyurier, Vente des Chartreux de Lyon, 5 février 1877 (n° 41) où il était attribué à l’école florentine – Collection Jean Dollfus (n° 38), Vente 1er avril 1912» Préparatoire pour: Pietro CAVARO, La Déploration sur le Christ mort, conservé à la Pinacoteca Nazionale à Cagliari (Italie) Pietro Cavaro, inscrit à la corporation des peintres de Barcelone en 1508, séjourne quelques temps à Naples mais appartient à une dynastie de peintres du même nom établie à Cagliari depuis la moitié du XV

«La mise au tombeau du Christ» Panneau de retable Peinture à l'huile et fond d'or gravé sur panneau de résineux, deux planches assemblées, non parquetées (usures, soulèvements et restaurations anciennes) x 79,5 cm (panneau seul) Au verso à gauche, deux anciennes étiquettes avec le n° 374486, et une autre avec le n° 3130 Au verso à droite, une étiquette ancienne «École espagnole XVIe «La Mise au tombeau» - Collection Hyurier, Vente des Chartreux de Lyon, 5 février 1877 (n° 41) où il était attribué à l'école florentine - Collection Jean Dollfus (n° 38), Vente 1er avril 1912» Préparatoire pour: Pietro CAVARO, La Déploration sur le Christ mort, conservé à la Pinacoteca Nazionale à Cagliari (Italie) Pietro Cavaro, inscrit à la corporation des peintres de Barcelone en 1508, séjourne quelques temps à Naples mais appartient à une dynastie de peintres du même nom établie à Cagliari depuis la moitié du XVe. Dans cette région il signe et date le retable de Villamar en 1518, celui de San Giacomo en 1528 (perdu) et celui de San Francesco d'Oristano en 1533. Ces retables monumentaux reprenaient la typologie des retables espagnols - la Sardaigne était sous domination aragonaise depuis 1478 - atteignant parfois jusqu'à huit mètres de hauteur et que l'on installait au fond du choeur des églises. Notre panneau appartenait à l'origine à un retable de ce type qui fut sans doute démembré au cours du XIXe siècle. On en doit la reconstitution à S. Iusco (cf. bibliographie) qui se conforme à l'iconographie de La Madone des Sept Douleurs, effigie de la Vierge priant avec sept rayons partant de son coeur aboutissant à des scènes de la vie douloureuse de Marie. L'ensemble devait comprendre au centre la Madone des Sept Douleurs (Cagliari, couvent Santa Rosalia) panneau surmonté d'une Crucifixion (perdue) et de chaque côté trois panneaux superposés: à gauche, la Circoncision, la Fuite en Égypte (perdus) et Jésus parmi les Docteurs (Cagliari, ancienne collection De Candia en 1861); à droite, Jés