Zénobie trouvée par des bergers sur les bords de l’Araxe Huile sur toile (quelques restaurations) 96,5 x 128,8 cm À la fois très néoclassique et se réclamant ostensiblement de Poussin, notre tableau reprend le thème traité par le grand artiste français en 1634 (Saint-Pétersbourg, musée de l’Ermitage; dessin à Chantilly) et qui fut ensuite celui du Grand Prix de Rome de peinture d’histoire de 1850 remporté par Paul Baudr

Zénobie trouvée par des bergers sur les bords de l'Araxe Huile sur toile (quelques restaurations) 96,5 x 128,8 cm À la fois très néoclassique et se réclamant ostensiblement de Poussin, notre tableau reprend le thème traité par le grand artiste français en 1634 (Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage; dessin à Chantilly) et qui fut ensuite celui du Grand Prix de Rome de peinture d'histoire de 1850 remporté par Paul Baudry. Le sujet, issu des Annales de Tacite (liv. XII, chap. 51), remonte au Ier siècle. Rhadamiste, roi d'Arménie, doit fuir son palais encerclé par le peuple révolté: «Rhadamiste, forcé de fuir avec sa femme Zénobie, qu'il ne voulait pas laisser tomber au pouvoir de ses ennemis, la frappe de son épée, et l'ayant traînée au bord de l'Araxe, il l'abandonne au courant du fleuve. Des bergers qui l'aperçoivent, accourent, s'assurent qu'elle respire encore, lui prodiguent leurs soins et la transportent dans la ville d'Artaxate». Aucun des tableaux des dix concurrents, connus grâce aux calques conservés à l'École des Beaux-Arts, ne correspond à notre peinture qui semble par ailleurs antérieure