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Partie de service en porcelaine de Paris de la Manufacture de porcelaine dure rue Thiroux dite «Manufacture de la Reine» comportant dix-sept pièces ou éléments en porcelaine à décor de semis de barbeaux de couleur ou or, guirlandes, couronnes et courses de feuillages dorées sur fond blanc et médaillons à initiales entrelacées «TC» sous couronnes fermée
Estimation :
15000.00 - 20000.00 EURPartie de service en porcelaine de Paris de la Manufacture de porcelaine dure rue Thiroux dite «Manufacture de la Reine» comportant dix-sept pièces ou éléments en porcelaine à décor de semis de barbeaux de couleur ou or, guirlandes, couronnes et courses de feuillages dorées sur fond blanc et médaillons à initiales entrelacées «TC» sous couronnes fermées. Il est composé de 3 assiettes, 2 plats oblongs, 2 jattes oblongues, une sorbetière, 2 moutardiers et leurs présentoirs (Un couvercle restauré), une tasse litron, 4 petits rafraichissoirs, un couvercle de sorbetière et un couvercle de pot.
Marques au «A couronné» en rouge.
Epoque Louis XVI, vers 1785.
Assiette diamètre 22 cm
H.: Tasse 65cm
Rafraichissoir Longueur: 10,6cm ; Largeur: 14,5 cm
Petit plat 28cm
Moutardier largeur : 16cm
Sorbetière 25x23 cm
Jatte 26,5 cm
Couvercle seul diamètre: 11cm
Provenance:
- Probablement partie d'un service offert vers 1785 à Marie-Thérèse-Charlotte de France, dite Madame Royale (1778-1851), fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette.
La présence des initiales TC associées à une couronne royale fait de toute évidence référence à Marie-Thérèse Charlotte de France, dite «Madame Royale», fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette. Nous savons que la reine passa quelques commandes à la Manufacture de la rue Thiroux dont elle fut la protectrice dès la fin de l'année 1778 (voir R. de Plinval de Guillebon, Faïence et porcelaine de Paris, XVIIIe-XIXe siècles, Dijon, 1995, p.120), notamment lors de l'aménagement de la laiterie de Rambouillet au cours duquel Marie-Antoinette commanda quelques pièces dont certaines sont de nos jours conservées au Musée du Louvre et au Musée national du Château de Versailles. Il semble alors logique que la reine elle-même passa commande vers le milieu des années 1780 à la manufacture d'un service destiné à l'une de ses filles et dont six assiettes de même provenance se sont vendues dans la vente Artcurial,
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